Et si on agrandissait la famille?

Et si on agrandissait la famille?


 

Après le mariage, après la naissance du dernier enfant ou après une épreuve difficile qui a été surmontée en famille, certains couples ce posent la question « et si on agrandissait la famille »?  Se n’est pas une réflexion à prendre à la légère, car il n’engage pas que nous, parents, mais également cet enfant à venir.

Si je vous partage ce sujet aujourd’hui, c’est parce que nous avons pris la décision, il y a déjà plusieurs mois, d’avoir un 4eme enfant. Et qu’il s’est enfin décidé à se loger dans mon ventre.

Comment avons nous pris la décision d’avoir ce petit 4eme? Nous nous sommes posés plusieurs questions que je vous partage ici et qui, j’espère, vous aideront dans votre réflexion.

Le désire d’enfant

Cela semble peut-être aller de soi pour certains couples, mais se n’est pas une évidence pour tous. Est-ce que les deux ont ce même désire, cette envie d’agrandir la famille, ou ce souhait, ce choix n’est pas réciproque?

Je vais vous raconter comment ça c’est passer chez nous.

Avant notre mariage, nous avons parlé de notre désir d’enfants ou non. Chacun a pu s’exprimer. Par chance, nous avions une même envie de famille nombreuse. Nous n’étions cependant pas forcément d’accord sur le nombres exact d’enfants souhaités. Mais on c’est dit, on va déjà en accueillir un.  Puis un deuxième. Le 3eme était également une évidence pour les deux, même s’il m’a fallu du temps physiquement pour mettre en route le projet.

Et alors, ce petit 4eme ? Vous le vouliez? Était-il désiré par les deux?

Oui et oui. Mais il a fallu discuter, attendre que chacun soit prêt à envisager la possibilité d’accueillir un 6eme membre dans la famille. Ce n’était pas facile et nous n’avions pas se désir d’enfant au même moment. D’où les 3 ans d’écart qu’il aura avec son frère.

Nous sommes tous différents. Homme et femme avons des réflexions parfois très différents, mais ce qui importe c’est d’être patient avec l’autre et de respecter son choix.

Une grossesse désirée qu’à moitié peut être mal vécue, autant par la future maman que par le futur papa. C’est une décision à prendre à deux.

photos de voyage en familleLe projet d’une famille

Peut-être avez-vous rêvé avoir une famille nombreuse, comme nous? Peut-être souhaitez vous profiter d’être jeune pour voyager, découvrir le monde? Ou au contraire, vous préférez acheter une maison et vous installer confortablement avant d’avoir des enfants?

Que vous ayez 20 ans ou 50 ans, vous avez tous des désirs, des rêves, des projets. Votre projet de vie peut être divers et totalement en décalage avec notre société actuelle. Mais c’est votre projet, votre vie.

Vous ne devez en aucun cas faire un enfant parce que la société vous y pousse. Parce que, selon les normes, vous avez “le bon âge”, parce que c’est ce qu’on fait après le mariage, non? C’est pas pour ça qu’on se marie? Ben non, en tout cas pas tout le monde.

Alors non, n’écoutez pas les autres. Cette décisions est propre à vous deux, et uniquement à vous deux.

Si nous avions demandé l’avis de nos famille, nous n’aurions jamais envisagé avoir un petit 4eme. Maintenant qu’il est là, bien au chaud dans mon ventre, je ne regrette pas d’avoir écouté mon cœur, notre cœur, notre désire.

Malheureusement la réflexion, NOTRE réflexion a été rallongée par des paroles d’autrui. Des peurs que nous n’avions pas nous on été soufflées. Les craintes des autres ne sont pas les nôtres. N’oublions pas que nos désirs, nos envies et nos choix nous appartiennent. Donc laissons de côté ceux qui ont peur et lançons-nous dans notre projet, en couple.

L’argent

Pour faire vivre une famille faut-il  beaucoup d’argent ? 

Ce n’est pas une vraie question en soi. C’est la question que la société nous pousse à avoir. Mais voici notre réflexion vis-à-vis de ce thème, que beaucoup trop de monde met en avant lorsque nous abordons le sujet d’agrandir la famille.

Je ne pense pas qu’on ait besoin d’être riche pour avoir des enfants, même en Suisse. Il suffit juste de vouloir adapter notre manière de consommer.

Je suis certaine que grand nombre d’entre vous ne sera pas d’accord avec ces propos et vont me dire que lorsqu’on vit en pleine ville de Genève avec le salaire minimum et qu’on a déjà 2 enfants, c’est franchement pas possible.

Et bien moi je vous dit que si on veut, on peut. Il suffit de trouver des solutions et surtout d’être prêt à sacrifier un peu de son confort personnel. Sommes-nous prêts à se passer d’un peu de technologie, de mobilité et d’accessibilité, de matériel?

Je pense que si l’amour et le désir d’enfant est aussi fort pour les deux parents, faire l’impasse sur ce confort ne sera pas difficile.

Le minimaliste peut-être une solution 

Pour notre part, nous avons fait le choix de ne plus être des sur-consommateurs, et de s’engager dans une démarche minimaliste (je vous rassure, nous en sommes encore loin, mais nous avançons gentiment).

Pour ceux qui ne connaissent pas encore le minimalisme, je prendrais le temps d’écrire un article sur le sujet. Mais en attendant, en voici un résumé.

Il s’agit de revenir à l’essentiel. D’apprendre à ne pas acheter tout et n’importe quoi, mais d’acheter uniquement ce qui nous est inévitablement nécessaire, de bonne qualité et dont on va tirer une grande satisfaction. De même, cette démarche s’accompagne d’un tri du surplus dans notre maison. On se débarrasse donc de ce qui est cassé, ce dont on a plus l’utilité et des objets “au cas où”.

Cela permet donc d’éviter de dépenser de l’argent pour des objets que nous n’utiliserons que très peu, voire pas du tout.

L’écart d’âge dans la fratrie

Petite question supplémentaire que beaucoup de parents se posent. Et j’avoue me l’être posé aussi.

Après réflexion, je pense que la différence d’âge n’importe peu. Ce que je prendrais en compte c’est la capacité physique, émotionnelle et psychologique de la maman.

  1. Il faut premièrement que physiquement, la maman soit prête à assumer une nouvelle grossesse, mais aussi assumer le quotidien avec le/les autre(s) enfants.
  2. Il faut qu’émotionnellement, nous soyons en état d’affronter cette nouvelle étape de vie.
  3. Et finalement il est important que psychologiquement, nous soyons forts.

Alors oui, avoir des enfants rapprochés est super pour la fratrie, ils auront les mêmes jeux au même moment, etc.… mais si c’est au détriment de la santé de la maman, je ne suis pas sûre que se soit l’idéal.

De même avoir un grand écart d’âge permet de profiter de chaque enfant, d’avoir pris bien le temps avec l’aîné avant l’arrivée du 2eme. Mais aurais-je la même énergie? Est-ce que courir pour amener N°1 au foot tout en devant allaiter N°2 est ce que je souhaite? Et puis bon, je ne vais pas en rajeunissant, la fécondité est différente à passé 35 ans, suis-je prête à faire ce choix?

A chacun de faire son choix!

Personnellement, je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour envisager les 3 premières grossesses, j’ai eu besoin de temps entre la naissance de Kalen et cette 4eme grossesse.

Du temps pour que mon corps se remette, du temps pour qu’émotionnellement je sois prête à aimer un enfant de plus et du temps pour que psychologiquement je sois en mesure d’affronter les jugements de notre société.

Ces questions vous ont-elles aidés dans votre réflexion? Alors partagez cet article autour de vous pour donner des pistes de réflexion à vos amis.