Pourquoi j’ai décidé de vendre mes enfants
Podcast: Play in new window | Download (Duration: 4:59 — 9.1MB)
S'inscrire au podcast via une plateforme : Apple Podcasts | Spotify | Deezer | RSS
Un enfant, ça coûte cher et, de nos jours, ça ne rapporte plus tant que ça, si on le garde à la maison. En plus, ça pleure pour un rien, c’est fatigant et ça salit partout. Alors, je vais t’expliquer pourquoi j’ai décidé de vendre mes enfants.
Tu peux directement écouter le podcast ci-dessous, le télécharger pour l’écouter plus tard ou t’abonner sur les plateformes d’écoute en ligne (Deezer, Apple podcast ou Spotify). Tu peux retrouver les précédents podcast ici.
Avant, c’était de la main-d’œuvre
Il y a plusieurs centaines d’années, les enfants étaient bien utiles pour œuvrer dans les champs ou pour les travaux domestiques. Dès qu’ils en étaient capables, ils allaient aider leurs parents. Et si les familles avaient assez de main-d’œuvre, elles pouvaient même les envoyer gagner de l’argent ailleurs.
Aujourd’hui, on nous interdit de faire travailler les enfants avant quoi 13 ans ? 14 ans ? Peut-être même 15 ans ? Pff ! Attendre tant d’années, c’est vraiment une perte de temps. Si j’ai fait des enfants, c’est bien pour que ça serve à quelque chose.
J’ai donc essayé de trouver un moyen de rentabiliser l’investissement qu’on a fait en mettant au monde ces êtres vivants.
Ça coûte cher un gosse
Parce que bon, ça commence à coûter cher : ils mangent de plus en plus, ils veulent des objets toujours plus chers et deviennent même un peu trop exigeants à mon goût.
Tu te rends compte, pour son anniversaire, le bonhomme de 5 ans à demander un train à vapeur, rien que ça. Et pis quoi encore, il veut aller sur la lune aussi ? Ah non, ça c’est l’autre, le plus grand. Et puis bon, je ne te parle même pas de la demoiselle, du haut de ces 8 ans, qui pense déjà à son futur téléphone.
Pff, les enfants ce n’est plus ce que c’était. Et je ne te parle même pas des cris, des pleurs et de mon mal de crâne quand il y a trop de bruit.
Pourquoi ne pas les vendre
Alors bon, il faut bien trouver des solutions, hein. On a fait beaucoup d’enfants, ce n’est pas pour rien. Après réflexion, avec mon mari, on a décidé que les vendre ce n’était pas une mauvaise idée. Mais si tu regardes, les vendre comme ça en état, ce n’est pas très rentable.
Finalement, c’est un peu comme une voiture, quand elle ne peut plus trop rouler, le mieux c’est de la démonter et de vendre chaque partie séparément.
Alors, pour les enfants, comme de toute façon personne ne pourra les utiliser, vu que la loi n’est pas favorable, le mieux est encore de les vendre en pièces détachées. Tu ne crois pas ?
Et avec l’argent de la vente, on fait quoi après ?
Bon et on ne va pas trop attendre, parce que j’ai envie de profiter de ma jeunesse. Je vais enfin pouvoir voyager. Ah non, ça ce n’est pas possible, fait chier ce virus. Alors m’acheter un bateau, ça ce n’est pas mal, non ? Enfin bof ! En Suisse, il y a que des lacs. Une voiture de sport peut-être ? Mais j’ai peur de la vitesse. Bon, ça permet de frimer un peu quand même. Sinon, je pourrais acheter une villa avec piscine et un gigantesque jardin. Ça, c’est une bonne idée.
Je m’imagine déjà assise sur une chaise longue à siroter un délicieux cocktail au bord de la piscine, tout en regardant la joie et le bonheur sur le visage de mes enfants. Ah non, eux ne feront plus partie de l’aventure.
Qu’elle sera triste ma vie ! Elle n’aura plus de sens, plus de goût. À quoi bon continuer à vouloir être riche si ce qui fait mon bonheur n’est plus là.
Finalement, je les aime beaucoup trop mes enfants pour les vendre. Le temps passé avec eux vaut tout l’or du monde, même si ce n’est pas tous les jours facile.
Avant de partager ma citation finale, je voulais te souhaiter un joyeux 1er avril en espérant que cette journée t’aura bien fait rire.
« Le rire est l’interrupteur qui allume la lumière et la joie ! »
Linda Leclerc
Partage ce podcast autour de toi pour faire rire un peu les parents. N’oublions pas : le rire c’est la santé.
